Voici une lettre qui vient de nous parvenir, et qui a été envoyée au figaro le 2 octobre 2012, suite à un article favorable sur les placements clés en main notamment dans les résidences de tourisme.
Je vous laisse lire la suite :
A l’attention de madame Martine Denoune
Madame,
Dans Le Figaro de ce jour 2 octobre 2012 supplément patrimoine, vous signez un article trés intéressant sur les placements clés en main notamment dans les résidences de tourisme. Permettez-moi de compléter vos informations.
Ayant investi dans ce type de produit en 2003 dans une résidence Pierre et Vacances, je suis aujourd’hui confronté, comme tous les épargnants qui ont succombé aux charmes de cet investissement, à une situation qu’à ce jour et à ma connaissance aucun médium n’a jamais décrite.
Le bail de neuf ans étant arrivé à son terme, le gestionnaire, qui est aussi le promoteur de l’opération qui m’a vendu le bien, l’a dénoncé puis a proposé un nouveau bail en divisant le rapport financier par 4. la capacité de négociation du propriétaire est quasi nulle ne serait-ce qu’en raison de la législation sur les baux qui crée un déséquilibre très net en faveur du locataire. Le bien inclus dans une résidence conçue pour être gérée par une seule entité est pratiquement invendable hors du système institué par le promoteur et n’est pas louable de façon autonome. Je passe sur les problèmes de fiscalité qui me contraignent pendant vingt ans. Tous les copropriétaires avec lesquels je suis en contact ont le sentiment d’être tombés dans un piège, et d’être dans une situation désastreuse au plan patrimonial. Cette pratique ne correspond pas à une résidence dont l’implantation aurait fait l’objet d’une mauvaise appréciation par le promoteur, mais est générale quelque soit l’implantation.
Il va de soi que je tiens à votre disposition tous les documents qui justifient mes affirmations.
Ne serait-il pas opportun d’attirer l’attention des lecteurs sur la situation de dépendance dans laquelle ils se mettent vis à vis du gestionnaire de leur bien lorsqu’ils investissent dans ce genre de produit ?
Je vous prie d’accepter, madame, l’expression de ma considération distinguée.
R.