PCSCP
Pour les Chambaran Sauvegardés et les Communs Protégés

28 octobre 2016 — Communiqué de Presse de PCSCP

par PCSCP Stéphane PERON.
Mis à jour le jeudi 27 octobre 2016

Le 3 novembre prochain se tiendra àla cour d’Appel de Lyon, l’audience relative ànos recours s’opposant àl’autorisation de destruction d’espèces protégées, àl’autorisation relative àla loi sur l’eau et àl’autorisation relative àl’assainissement du Center Parcs.

Nous profitons de cet événement pour rappeler que notre association àtravers ces recours, ne cherche pas àgagner du temps comme le clament nos opposants, mais dénonce l’irrégularité, parfois le non sens, des autorisations accordées.

Citons, entre autres, pour l’assainissement :
- qu’aucune étude d’impact relative àNatura 2000 pourtant obligatoire, n’a été réalisée !
- que les exutoires d’excréments prévus en cas de panne prolongée rejetteront dans des milieux naturels sur des sources, des aires d’alimentations de rivières classées en réservoirs biologiques !

Pour les espèces protégées, dont la destruction est autorisée dans le cas d’une raison impérative d’intérêt public majeur :
- le département et le canton de Roybon en particulier présentent des taux de chômage (derniers chiffres officiels INSEE 2012) bien inférieurs àla moyenne nationale : où est le caractère impératif ? Le conseil général de l’Isère lui-même, ne déclare-t-il pas dans son journal Isère Magazine de novembre 2015 (page 20 en matière d’emploi, chiffres de taux de chômage àl’appui) : « L’Isère fait toujours mieux que la moyenne nationale…  » ?
- le site retenu est situé sur une zone humide et une aire d’alimentation d’un aquifère classé àHaute Valeur Patrimoniale dans notre schéma de gestion de l’eau, tous deux d’intérêt général dans la Loi.
- l’ouest du département, cible du développement touristique local, a été limité àl’unique bois des Avenières ( site retenu pour le Center Parcs), un des endroits les plus sensibles qui soient dans la région sur le plan environnemental.
Sur un projet de cette ampleur, l’aménageur avait l’obligation de produire une étude approfondie sur des alternatives évitant d’impacter le site actuel. En guise d’étude, il a produit au tribunal une simple feuille recto-verso remplies d’allégations mensongères sans preuve. De qui se moque t-on ?

Pour la Loi sur l’eau, où nous avons gagné en première instance, comment un projet pourrait-il compenser la destruction d’une zone humide située sur des terrains déclarés par le schéma directeur de gestion de l’eau Rhône-Méditerranée comme étant «  àhaute valeur patrimoniale àprotéger en priorité et de manière durable  » ?

C’est pour toutes ces raisons que nous nous battons afin de défendre l’intérêt général et que nous serons présents àl’audience ce 3 novembre àLyon.

Stéphane PERON
Porte Parole de l’association "Pour les Chambaran Sans Center Parcs"


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