ZAD Roybon : Sème ta Butte, en avril
L’agence des copains : Center ZAD
sur Indymedia : Exactions et pressions envers des opposants (ou supposés tels) au Center Parcs des Chambaran, extrait :
« Début février 2015 des groupes de personnes se disant pros Center Parcs et/ou "anti-zadistes" ont commis diverses exactions en toute impunité (blocages illégaux de routes publiques, poursuites de voitures, tentatives de fouilles, voitures brà »lées, coups, incendie volontaire d’une cabane d’habitation, menaces...).
Le 21 mars 2015, à l’occasion de l’événement "la ZAD aux bois vivants", ça risque fort de recommencer ! »
France Bleu : Départementales 2015 : le projet Center Parcs au centre du débat dans le canton de Bièvre
Le Monde : La forêt amazonienne éponge de moins en moins le carbone émis par l’homme
Pourtant, ici, des élus locaux continuent à vouloir détruire des zones humides, pour construire une bulle tropicale de Center Parcs qui consommera des forêts pour son chauffage en émettant force CO2, sans parler des émissions supplémentaires dues au transport motorisé des touristes et des employés.
Romans : la maison de la résistance continue (vidéo), voir aussi sur Facebook
Romans, Maison de la résistance :
Aujourd’hui mercredi 18 mars, à 17 h prend fin le délai avant l’expulsion du musée de la démocratie, ex maison de la Résistance de luxe ex MNE, ex Grand musée de la chaussure.
Retrouvons nous sur les berges pour un gouter en famille, discuter, rigoler, chanter, inventer la suite et continuer à avancer.
Ce gouter sera suivi d’une déambulation en ville et d’un barbecue sur les berges.
Musiciens, jongleurs, amis, et tous et toutes bienvenues, la résistance continue !
A tout à l’heure (Merci de partager au maximum !)
Sud Ouest : Center Parcs en Lot-et-Garonne : le compromis de vente a bien été signé.
Les élus locaux continuent obstinément à lancer des grands projets AVANT toute concertation réelle des populations et sans études indépendantes préalables. Ils n’ont rien appris et foncent toujours dans le mur.
Voir aussi sur ce projet : Patrick Beauvillard (conseiller régional d’Aquitaine) : Center Parcs en Lot-et-Garonne : l’aveuglement
Extrait :
La crise aidant, nous observons au niveau national, une soumission du politique aux forces économiques et aux lobbys des très grandes entreprises : TAFTA, relations avec les sociétés autoroutières, changements des conditions de licenciements dans les groupes avec la loi Macron…
Au niveau régional, nous craignons de voir la même dynamique se mettre en place : acceptation de TAFTA, renoncement à l’éco-socio-conditionalité des aides, tapis rouge déroulé pour P&V…
La Vie : Tout-béton et grands projets : retour vers les années 1970 :
La promotion du tout-béton et des grands projets uniques seuls capables d’apporter à une région la prospérité économique nous ramène à une vision pompidolienne de l’aménagement du territoire.
Tous ces exemples ont un point commun, le retour en force de la croyance que le salut et la prospérité naîtront du bétonnage intensif, de l’artificialisation de ce qui est naturel. La nature est rétrogradée au rang de superflu et inutile ne pouvant pas donner le plaisir et les avantages que seul l’artificiel peut accorder. Oubliés, les acquis de la science sur les services rendus par les écosystèmes : épuration de l’eau et de l’air, refuge d’auxiliaires de l’agriculture, ou tout simplement beauté apaisante. C’est l’idée que la nature seule ne vaut rien, qu’elle n’atteint pas sa quintessence si l’homme ne l’a pas remodelée pour y laisser sa marque. Les projets de tourisme nient volontairement tous les éléments du patrimoine local qui pourraient être mis en valeur : la beauté et le calme de la côte landaise encore non recouverte de béton ; l’architecture et les savoir-faire traditionnels du Bas-Dauphiné qui pourraient développer le tourisme. On se croit revenu à nos livres d’enfant vantant les mérites du « paysage aménagé  » aux cours d’eau rectilignes, sillonné de voies rapides tirées au cordeau, longées par quelques arbres au garde à vous.
On croyait enfin laissée de côté la conception pompidolienne de l’aménagement des territoires, son culte du tout-béton-bagnole, sa ruralité remembrée, ses cours d’eau « rectifiés  », son fantasme de planète remodelée au bulldozer de l’équateur aux pôles. Force est de reconnaître qu’elle a encore de beaux jours devant elle.