ZAD Roybon : Point juridique sur la Zad de Roybon
ZAD Roybon : 2 juin – Soirée bilan des ZADs –
TF1, sept à huit : Dans les coulisses d’un village de vacances
Ici, un reportage réaliste, sans parti pris, à partir on fait les constats suivants :
- la circulation aux abords du site et à l’entrée : 600 véhicules débarquent à peu près en même temps, moyennant une ambiance bouchonnée de péage d’autoroute ou de périphérique parisien (00:30) ;
- les achats quotidiens : il est inutile de sortir du parc car tout se trouve sur place (supermarché, boulangerie, traiteur, boutique de jouets, restaurants…) ou les séjournants ont pris la précaution de faire leurs courses à l’avance, de sorte qu’ils arrivent avec un coffre plein (01:32, 02:28, 04:15, 08:26 et 09:00) ;
- les tarifs : une famille de 4 personnes dépense en moyenne 1 100 euros pour cinq jours et quatre nuits, simplement pour le cottage et les activités, non comprises l’alimentation ni les consommations ; tout est prétexte à une facturation supplémentaire, y compris les draps et la location des vélos qui est plus chère sur place que si elle est réservée par internet (02:10, 06:53, 07:19, 08:45, 22:35 et 23:00) ;
- l’aquamundo : beaucoup de bruit sous le dôme et une dépense énergétique affligeante pour atteindre 29° dans l’eau, même quand il fait 3° à l’extérieur (03:25 et 04:03) ; la machinerie est en effet impressionnante et nécessite beaucoup d’énergie pour fonctionner (15:20) ;
- le concept : l’idée date des années 70 et elle est arrivée en France en 1988 ; en dépit de la fréquentation par des personnes insuffisamment informées, le concept s’avère ringard, dépassé et écologiquement ahurissant (05:08) ;
- le montage financier : "Pour se développer sans s’endetter, le groupe a trouvé l’astuce." (05:57) ;
- le personnel d’entretien : les femmes de ménage ne sont employées qu’à raison de 9 heures par semaine pour 258 euros par mois ; leur travail, parfois ingrat, toujours répétitif et sans la moindre possibilité d’autonomie ou d’initiative, est chronométré à la seconde près ; par exemple, elles disposent précisément de 89 minutes pour nettoyer un cottage de 4 personnes (10:45, 11:54 et 12:35) ;
- le maître-nageur qui est aussi technicien-superviseur : il est rémunéré au SMIC malgré cinq années d’ancienneté (17:20) ;
- les animateurs : ils sont également payés au SMIC horaire, ont choisi ce métier par défaut, ne peuvent espérer aucun week-end libre et sont isolés dans la région puisqu’aucun n’en est originaire (19:45 et 20:59) ;
- le triste bilan du départ : les séjournants se sentent mis à la porte à 10 heures 30 tapantes (12:14 et 23:08) et, sinon pour faire plaisir à leur enfant, ne seraient pas venus à center parc car ils n’y ont trouvé aucun intérêt (22:27).
Le Collectif grenoblois de soutien à la ZAD des Chambarans vous informe avec un peu de retard de la publication du n°2 de son journal Le Chambar’Tout.
Vous pouvez le commander (gratuit mais frais de port + soutien éventuel au collectif et à la ZAD) à l’adresse : soutienchamba(AT)riseup.net
Vous pouvez également vous le procurer en venant aux réunions hebdomadaires – les mercredis à 20h00, au 38 rue d’Alembert à Grenoble.
Au sommaire de ce deuxième numéro paru en avril après l’Open Barrikad et les violences que ce festival a suscitées :
ÂPourquoi nous combattons
Adresse aux défenseurs du projet de construction d’un Center Parcs à Roybon suite aux violences commises en leur nom
Comment et pourquoi ne pas faire germer les graines de peur qui se sont plantées le weekend du 7, 8 et 9 février
Aux Chambarans des actes de violence incités par des politiques et certains médias (affiche)
- Qui veut la peau des ZAD ?
- Derrière les barricades, la ZAD
- Retour des Chambarans : quelle guerre voulons-nous ?
- Pas de côté en société laborieuse
- 36 métiers, 40 misères
- Grand(s) projet(s) inutile(s) : Stop ! Ça suffit !
- Réponse à Isère Magazine (suite)
- Des jardins détruits, feu la Cassine  » (affiche)
- Khimki : un 14 juillet contre les petits soldats russes de Vinci
- Petite digression sur la ZAD, la banlieu-ghetto et le capitalisme
- Et alors, cette vie en ZAD ?
En page centrale un poster gratuit à afficher dans votre chambre : « Ça vous rappelle quelque chose ?  »
Collectif Testet : COMMUNIQUÉ DE PRESSE, Attitude méprisante du Conseil départemental et Justice à double vitesse