Un Center Parcs dans la forêt de Chambaran, par le groupe Pierre et Vacances, ça fait des années déjà qu’on en parle. Et cette semaine encore, avec le rejet d’un recours déposé par des opposants devant le Conseil d’État.
« Nous avions engagé trois procédures, l’une remettant en cause le permis de construire, une autre le PLU de Roybon et une dernière sur le défrichement  », explique Stéphane Péron, président de l’association Pour les Chambaran sans Center Parcs (PCSCP). « Nous avons perdu et sommes allés en appel où nous avons été déboutés. Nous avons donc porté ces trois dossiers devant le Conseil d’État. Mais notre demande n’a pas été acceptée  ».
Un rejet qui « satisfait  » André Vallini, président du Conseil général de l’Isère : « Si ce projet est bon pour le développement de l’Isère et pour l’emploi […] et si son intégration dans l’environnement sera exemplaire, quelques opposants utilisent […] la complexité de nos réglementations pour tenter d’empêcher sa réalisation […] Tous ces obstacles juridictionnels ont été franchis, cette semaine encore. […] Alors comme pour Minatec, comme pour l’A 480 et l’A 51 depuis quelques mois […], je vais continuer à agir avec ma détermination la plus résolue pour réaliser Center Parcs dans les Chambarans  ».
« Nous avons déjà gagné trois ans  »
Pour Stéphane Péron cependant, la réalisation du Center Parcs est encore loin de devenir réalité : « Nous avons déjà gagné trois ans grâce aux procédures et nous avons encore des choses en cours. Nous avons notamment attaqué le nouveau permis de construire, assure Stéphane Péron. Et puis Pierre et Vacances est confronté à un problème inextricable. L’entreprise doit compenser son installation sur une zone humide. Et ça, c’est impossible, elle ne pourra jamais compenser sur le même bassin-versant l’impact de leurs installations  ». L’affaire est encore loin d’être finie.