Depuis 10 ans, le bois des Avenières est le terrain d’une Lutte qui oppose les porteurs d’un projet de l’industrie du tourisme à des militants écologistes et alter-mondialistes. Une bataille où des élus comme de hauts fonctionnaires et autres lobbys font face à la volonté de préservation d’une parcelle de terre au fin fond d’une forêt des basses montagnes. L’Histoire d’une guerre verte et, ouverte
En 2007, la municipalité du village de Roybon fait du pied au groupe Pierre &Vacances -Center Parcs (P&V-CP) dans le but d’obtenir un accord de principe concernant la construction d’un centre d’hébergement touristique sur sa commune. Le groupe hotellier cherche à s’implanter dans les environs et vient d’essuyer le refus d’une commune située à quelques kilomètres de là , dans la Drôme.
Pour le Maire de l’époque, les arguments sont là : Roybon est une petite commune de 1300 habitants située aux pieds des Alpes, et le projet est soutenue par le Conseil Général du département Isérois. La courbe économique et démographique du village est en chà »te libre. Les commerces mettent la clé sous la porte à mesure que les commodités administratives de l’état s’évaporent. L’opportunité de créer un pôle touristique autour d’une enseigne de renom est trop belle, le pari est pris : Il y aura un Center Parcs à Roybon.
L’immensité du territoire boisé dont le village est propriétaire est mise en avant et on choisit le site du bois des Avenières, au cÅ“ur de la fôret de Chambaran, pour y construire le parc. L’accord est ainsi conclue rapidemment et la parcelle de plus de 200 hectares est vendue à un prix bien en deçà du marché. Un premier hic qui ne manque pas d’éveiller les soupçons autour d’un projet controversé avant même la pose de sa première pierre.
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