Des centaines de jeunes squatteurs occupent toujours le site de Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, pour s’opposer au projet d’aéroport. Voyage dans cette étonnante communauté, venue de toute la France, ou même de l’étranger, entre anars, "indignés" et rebelles de tout poil.
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La guérilla des grands chantiers
Inspirée des mouvements Occupy et Indignés, la résistance des opposants au futur aéroport du Grand Ouest essaime un peu partout en Europe. Du chantier de la future gare de Stuttgart aux lignes à grande vitesse Lyon-Turin, Bordeaux-Bilbao ou Londres-Birmingham, ce type de protestation, par l’occupation durable d’un espace public, est devenu la hantise des urbanistes et des politiques. En France, la guérilla de Notre-Dame-des-Landes a aussi redonné du souffle à diverses associations hostiles à des projets d’équipements jugés pharaoniques. Ici et là , des alliances inédites se nouent entre bobos bio, paysans et vrais gauchistes.
Qu’ils soient opposés au Grand Stade de Lyon, au golf de Fontiers-Cabardès, dans l’Aude, au centre commercial Europa City à Gonesse (Val-d’Oise) ou au parc de loisirs de Chambaran (Isère), tous ces adversaires du béton et de la croissance à tout prix se revendiquent, peu ou prou, des Robin des bois nantais.
Source et article dans son intégralité : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/notre-dame-des-landes-vol-au-dessus-des-robin-des-landes_1220699.html?xtmc=notre_dame_des_landes&xtcr=2