Cela date un peu, ( plus d’un an ) mais c’est pour montrer le lobbying effectué par le groupe auprès de nos chers élus pour demander des remises en causes du droit de l’environnement et du droit administratif pour faire passer leur projet monstrueux.
Tout cela ficelé dans une explication alambiquée sur un écologiste déçu des résultats des élections européennes. Bref .. du grand n’importe quoi.
Réunie le jeudi 19 mai 2011 sous la présidence commune de MM. André Ferrand, rapporteur spécial, et Michel Bécot, président du groupe d’études sur le tourisme et les loisirs, la mission d’information a procédé à une table ronde réunissant MM. Christian Mantéi, directeur général et Philippe Maud’hui, directeur de l’ingénierie d’Atout France, Olivier Colcombet, président du conseil d’administration de Belambra, Christophe Des Roseaux, collaborateur du pôle investissement à la direction du développement territorial et réseau du groupe Caisse des Dépôts, Richard Livet, responsable du tourisme chez Oséo, Gérard Brémond, président de Pierre et Vacances, Thierry Orsoni, directeur de la communication et Mme Amandine Morel, directrice de la stratégie du Club Med.
Voici la partie du discours de Mr Brémond, PDG de Pierre & Vacances qui nous intéresse :
Les autres freins à l’investissement sont les contraintes liées aux autorisations administratives et les recours administratifs. Les instructions du « Grenelle de l’environnement  » alourdissent considérablement les délais d’obtention des autorisations administratives. Quant au recours administratif, d’un voisin, d’un écologiste, d’un électeur déçu, il est devenu un sport national ! Il faut faire un travail sur les recours abusifs et leurs conséquences, c’est un élément structurel de l’investissement. Notre projet dans l’Isère - 800 emplois et 300 millions d’euros d’investissement - est bloqué car un écologiste déçu par les résultats des élections européennes a créé une association et a déposé un recours. Il y a quand même des choses qui marchent, mais avec des difficultés à surmonter. Les trois facteurs que sont l’instruction administrative des dossiers, les recours et l’instabilité fiscale ne vont pas dans le sens d’une croissance de l’investissement, mais plutôt dans celui d’un gel de ceux-ci. Nous avons donc besoin du soutien des parlementaires.
Source : http://www.senat.fr/rap/r10-684/r10-68441.html
Dernière remarque : Les 698 emplois soit 468 équivalents temps pleins, sont devenus d’un coup de baguette magique 800 emplois ! C’est si facile de créer des emplois de cette façon ...