Alors que le CAC 40 a gagné presque 25% en une année en passant de 2810 à 3497, le titre Pierre & Vacances, le promoteur du projet de Center Parcs à Roybon, a littéralement fondu de plus de 50 % sur la même période du 23 septembre 2011 au 24 septembre 2012 en passant de 29,81 à 14,62 euros.
Il semble qu’il s’agisse d’une tendance de long terme puisqu’il y a deux ans à peine, le titre était à 48,89 euros.
En revenant à la période à laquelle Pierre & Vacances a annoncé la création du projet à Roybon, c’est à dire en 2007, le titre était à 104 euros le 24 septembre 2007 ...C’est à dire qu’il a chuté depuis de plus de 85% !!!
Nous avions déjà relevé que les derniers comptes du groupe indiquaient que c’est la promotion immobilière qui était rentable et non l’exploitation touristique* ... on attend avec impatience les comptes de cette année.
On ne peut donc qu’être inquiet d’avoir, sur un projet aussi important et risqué, un partenaire à la santé boursière qui se délite chaque jour un peu plus et qui ne sache pas faire d’argent sur son activité principale : le tourisme ..
Messieurs les élus qui poussez à ce projet monstrueux à tous points de vue, est-il raisonnable de mettre autant d’espoir, autant d’argent dans un tel "partenariat" ???
C’est en tout cas la question que se posent certains élus de la Vienne à propos du projet de Center Parcs ( le 5ième ) qui est prévu de s’y installer ... et qui sont étonnés que l’aménageur, devant les sommes colossales qu’investissent les collectivités, ne participe pas financièrement à ce projet ...
*Extrait du rapport annuel 2010-2011 : Résultat opérationnel courant ( CA – Charges ) est de 29,3 millions : + 32 millions pour l’immobilier, moins 2.8 millions pour le tourisme
Sources : Boursorama et http://www.7apoitiers.fr/enquete/631/center-parcs-le-financement-en-question
Voir également l’article de chambarans.unblog.fr :
http://chambarans.unblog.fr/2012/06/02/financement-de-center-parcs-vienne-largent-public-coule-a-flot-pierre-et-vacances-qui-seffondre-en-bourse-ne-debourse-rien-les-elus-commencent-a-se-poser-des-questions/