Cette semaine les travaux, tant redoutés, du défrichement du Center Parcs ont démarré :
Vendredi 17 octobre, nous apprenions la signature par le préfet de l’arrêté relatif à la destruction des espèces protégées , l’achat des terrains par Pierre & Vacances, le rachat par le conseil général de l’Isère des routes et autres installation sur le site , et enfin le démarrage des travaux pour le lundi suivant.
La réaction coté PCSCP ne s’est pas fait attendre en organisant, dans l’urgence, une manifestation aux bois des Avenières réunissant plus de 200 personnes à 8h30 un lundi matin, en pleine campagne en mois de 48h !
- Manifestation du 20 octobre
Cette manifestation, où chacun avait pour consigne de porter un scotch ou un bandeau sur la bouche, avait pour but de dire à tous que les manÅ“uvres du Préfet, du Conseil Général et du Groupe Pierre & Vacances ne trompaient personne et qu’ils ont délibérément cherché à travers cet effet d’annonces en cascade, à couper l’herbe sous le pied des opposants et cherchant à endormir que toute idée de contestation serait veine … tout cela en s’asseyant, entre autres, sur les avis négatifs exprimés lors de l’enquête publique par les 3 commissaires enquêteurs et l’avis du Comité National de la Protection de la Nature missionné par le ministère de l’environnement.
Les effets d’annonce puis cette manifestation du 20 octobre dernier ont paradoxalement revigoré la lutte et la plupart de manifestants sur place étaient clairement en demande d’aller plus loin.
Nous recevons actuellement de plus en plus de signe de personnes et de collectifs se créant pour se rallier à ce combat contre ce projet scandaleux éminemment politique, puisqu’il s’agit de créer de l’emploi grâce à un projet géré par un groupe en perte depuis plusieurs années, à n’importe quel prix financier et écologique pourvu qu’on dise qu’on a créé de l’emploi !
Nous ne pouvons pas laisser faire ce «  petit crime entre amis  » politiques, qui sous couvert de «  développement durable  » et de réduction de chômage, sacrifie une zone humide de plus de 100 hectares sur les sources de l’herbasse et sur une aire d’alimentation de la nappe phréatique.
Nous sommes en train de travailler depuis plusieurs semaines avec notre avocat et les associations opposantes à la production de nos futurs recours en justice qui nous l’espérons, arrêterons les travaux en attendant une annulation définitive de projet.
Non, nous ne lâcherons rien …