Deux ans après l’interruption du chantier, le marathon judiciaire du Center Parcs de Roybon (Isère) s’est poursuivi jeudi devant la cour administrative d’appel de Lyon qui se prononcera le 22 novembre sur les arrêtés autorisant ou non la construction de ce projet controversé.
A l’audience, le rapporteur public a recommandé l’annulation des deux arrêtés préfectoraux qui avaient validé le projet au titre de la loi sur l’eau et de la destruction d’espèces protégées.
Il a notamment estimé que les sites de compensation des zones humides dégradées, proposés par le groupe Pierre & Vacances, étaient "trop éloignés" de la zone impactée et ne semblaient "pas pertinents". Le rapporteur a également considéré qu’il n’y avait pas de "raisons impératives d’intérêt public majeur" justifiant la destruction des espèces menacées.
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