Soutenus par les collectivités au nom de la création d’emplois mais contestés par une partie de la population au nom de l’environnement, divers projets d’aménagement continuent à faire l’objet de conflits, plus ou moins violents. Si elles n’ont rien de nouveau, les contestations peuvent aujourd’hui concerner des projets de dimension et de nature diverses, et ce, quelles que soient leurs qualités techniques ou leurs justifications économiques. En outre, les aménageurs et les collectivités doivent désormais faire face à une quasi-professionnalisation des opposants. A travers notamment les « Zones à défendre  », les modes de protestation de ces derniers ont considérablement gagné en efficacité. Dos au mur, une partie des élus locaux et des cadres territoriaux semblent avoir compris la nécessité de bâtir un dialogue plus transparent avec leurs citoyens. Pourtant, ceux désireux d’aménager leur territoire autrement se heurtent encore, parfois, au mutisme de quelques maîtres d’ouvrage et de certains services de l’Etat. Tour d’horizon.
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